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De plus en plus le secteur artistique joue un rôle déterminant dans les économies des différents pays à travers le monde. Ce, au regard des différentes taxes et impôts qu’il génère. La RDC qui est un pays de la diversité culturelle avec une mosaïque  de tribus et d’ethnies a encore du plomb sous les ailes. Plusieurs disciplines du domaine artistique comme les arts plastiques, l’architecture, la musique, la danse, la mode, l’artisanat le cinéma, le théâtre, les éditions … doivent être repensées à travers une politique culturelle cohérente.

Parmi les conditions à mettre en place figure entre autres la formation des artistes en mettant l’accent sur la professionnalisation ainsi que le financement qui  devra conduire à la transformation d’un certain nombre de produits finis. Ce, en tenant compte des matières premières requises. A cela s’ajoute la structuration du marché, l’intérêt du public, le pouvoir d’achat…

Il appartient au ministre ayant la culture et les arts  dans ses attributions d’actualiser les textes des lois pour sécuriser les consommateurs et les producteurs pour que leurs droits soient sécurisés.

Pour plusieurs artistes, il est question de mettre en place une Régie  d’approvisionnement en intrants  et matières premiers. Tout comme l’indentification des différents secteurs de l’art en accordant les facilités aux artistes y compris l’exonération de certaines machines.

Pour l’artiste Zoulou Régal Junior, « la prise en compte de la dimension économique des arts pourrait générer beaucoup des ressources dont le pays a tant besoin. Curieusement, le marché des arts en RDC reste toujours informel par manque d’organisation et de statistiques pour une meilleure visibilité de la contribution des arts sur le plan économique ».

Dans le même ordre d’idées, il est question d’encourager la créativité en mettant en place des prix pour chaque catégorie artistique. La RDC qui a une dimension d’un sous continent pourra  mettre en place  des infrastructures appropriées en  organisant certaines  rencontres  sous régionales au regard de ce qui se passe ailleurs (Biennale de Dakar, le marché des arts du spectacle Africain (MASA) d’Abidjan… qui permettent aux artistes d’échanger afin d’enrichir leur expérience dans le monde de l’art.

Le dernier aspect et non des moindres c’est l’éducation culturelle de la population. Le public congolais s’intéresse à la chose culturelle mais il n’est pas formé. Nous devons aider nos enfants à comprendre et à connaître les arts sous toutes ses formes… »

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